Édition du jeudi 5 juillet 2012
En 2009, le niveau de vie médian a augmenté d'à peine 0,4% en euros constants, contre une hausse de 1,4% par an de 1996 à 2008
Selon une étude de l’INSEE (1), «en 2009, le niveau de vie médian augmente d'à peine 0,4% en euros constants, contre +1,4% par an de 1996 à 2008». Les personnes les plus modestes sont les plus touchées par la crise, affectées en premier lieu par la dégradation du marché du travail. Leur niveau de vie moyen «recule de 2,1%. Le taux de pauvreté monétaire s'accroît de 0,5 point: 13,5% de la population vit avec moins de 954 euros par mois».
Des mesures ponctuelles et la montée en charge du revenu de solidarité active ont permis de limiter les effets de la crise. Le niveau de vie moyen des personnes les plus aisées diminue également de 1,2%, sous l'effet d'une baisse des revenus d'activité des indépendants et des revenus du patrimoine.
En 2009, l’INSEE distingue six groupes de personnes sur l'échelle des niveaux de vie. Le premier rassemble les niveaux de vie les plus faibles: près du quart de la population, avec un neuvième de la masse des niveaux de vie, une forte proportion d'inactifs et de chômeurs. Les deux derniers forment le haut de la distribution: 7% de la population concentre 18% de la masse des niveaux de vie. Les cadres et plus encore les non-salariés y sont fortement surreprésentés. Les groupes intermédiaires comptent une forte proportion de salariés en CDI. Parmi eux, deux autour de la médiane représentent la moitié de la population et des niveaux de vie et le suivant apparaît comme un groupe de transition vers les catégories plus aisées.
(1) "Inégalités de niveau de vie et pauvreté".
Des mesures ponctuelles et la montée en charge du revenu de solidarité active ont permis de limiter les effets de la crise. Le niveau de vie moyen des personnes les plus aisées diminue également de 1,2%, sous l'effet d'une baisse des revenus d'activité des indépendants et des revenus du patrimoine.
En 2009, l’INSEE distingue six groupes de personnes sur l'échelle des niveaux de vie. Le premier rassemble les niveaux de vie les plus faibles: près du quart de la population, avec un neuvième de la masse des niveaux de vie, une forte proportion d'inactifs et de chômeurs. Les deux derniers forment le haut de la distribution: 7% de la population concentre 18% de la masse des niveaux de vie. Les cadres et plus encore les non-salariés y sont fortement surreprésentés. Les groupes intermédiaires comptent une forte proportion de salariés en CDI. Parmi eux, deux autour de la médiane représentent la moitié de la population et des niveaux de vie et le suivant apparaît comme un groupe de transition vers les catégories plus aisées.
(1) "Inégalités de niveau de vie et pauvreté".
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